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The Nico Shovelhead ride

Nicolas et ses Harley 1340 : L’Âme d’un Biker Libre sur School-o-f-Cool

Quand tu croises Nicolas, tu sais tout de suite que t’as affaire à un vrai de vrai. Ce gars, c’est un pur esprit libre, un motard dans l’âme qui vit pour le grondement rauque de ses Harley-Davidson. D’un côté, il chevauche une 1340 Evolution Sportster de 1986, une machine qui incarne la légende brute du bitume. De l’autre, il dompte un Shovelhead, une bête d’un autre temps qu’il bichonne comme un frère d’armes. Pour lui, une moto, ça se construit, ça se vit, ça se respire. Comme on dit dans le milieu : “A biker’s work is never done”. Et ça, Nicolas l’a bien compris.
Toujours prêt à enfourcher sa bécane, il écume les routes sinueuses des Alpes, là où le vent te fouette le visage et où chaque virage te rappelle pourquoi t’es né pour rouler. Ce passionné ne s’arrête jamais : entre un ride improvisé et une bonne dose de rigolade entre potes, il vit à fond. Et c’est pas un hasard si l’aventure School-o-f-Cool a démarré avec lui en 2018. Nicolas, c’est le genre de mec qui te donne envie de tout plaquer pour rejoindre la meute et avaler des kilomètres.

Le 1340 Evolution Sportster : Une Légende Qui Rugit Toujours

Parlons mécanique, parce que chez les bikers, c’est le cœur qui bat sous le réservoir qui compte. Le Sportster Evolution 1340, c’est une icône qui a vu le jour en 1986, quand Harley a décidé de faire évoluer son moteur légendaire. Depuis ses débuts en 1952, le Sportster n’a jamais vraiment trahi ses racines. Avec son architecture à quatre arbres à cames – ouais, quatre ! – ce moulin reste unique en son genre. Les lobes alignés comme une cascade d’engrenages, les bielles jumelées qui dansent parallèlement aux cylindres : c’est de l’art brut, une symphonie mécanique qui fait vibrer le bitume.
Ce moteur, c’est aussi celui qui a donné des ailes à la gamme sportive de Buell Motorcycle de 1986 à 2010. Radical, efficace, taillé pour la performance, il colle parfaitement à l’ADN Harley. Et même aujourd’hui, il reste fidèle à lui-même. Entre le 883 et le 1200 cm³, la différence tient à un alésage plus étroit sur le petit frère – un clin d’œil au vieux Ironhead. Mais soyons honnêtes : transformer un 883 en 1340, c’est presque un rite de passage pour les puristes. Moins cher qu’une bécane neuve, et tellement plus gratifiant quand tu fais chanter ces pistons toi-même.
Côté évolution, le Sportster a troqué ses carbus pour une injection électronique Delphi en 2007, histoire de suivre l’époque sans renier son âme. Et sur la Buell Blast ? Une version monocylindre simplifiée a vu le jour entre 2000 et 2009, prouvant que ce moteur sait s’adapter sans perdre son caractère.

Le Shovelhead : Le Roi des Routes Rebelles

Et puis, y’a le Shovelhead, l’autre amour de Nicolas. Produit de 1966 à 1984, ce moteur est une légende à part entière, né pour répondre à la soif de puissance des riders Harley. Successeur du Panhead, il débarque avec des chambres de combustion moins profondes, des soupapes gonflées et une bonne dose de chevaux en plus – dix de mieux, rien que ça ! Son look ? Les têtes de bascule qui rappellent des pelles à charbon à l’envers, d’où son surnom. Un design qui claque, un son qui te prend aux tripes.
Mais le Shovelhead, c’est pas qu’une belle gueule. À ses débuts, il a eu son lot de galères : surchauffe, fuites d’huile, consommation digne d’un puits sans fond – jusqu’à un quart de litre tous les 500 bornes pour certains ! Les dix ailettes de refroidissement d’origine ? Pas assez pour dompter la bête. L’huile qui stagne dans le carter ou qui brûle dans les culasses, ça a donné des sueurs froides à plus d’un mécano. Sans parler de la crise pétrolière de 73, qui a foutu le bordel avec un carburant pourri, faisant claquer les joints et surchauffer les moteurs.
Pourtant, Harley n’a jamais lâché l’affaire. Au fil des ans, le Shovelhead s’est bonifié : alternateur revu en 1970, pompe à huile boostée, cylindrée portée à 1340 cm³ en 1978, et même une courroie en 1980 pour dire adieu aux fuites de la vieille chaîne. Les vibrations ? Calmées par des supports en caoutchouc. Jusqu’à son chant du cygne en 1984, ce moteur a marqué l’histoire, laissant la place à l’Evolution tout en restant gravé dans le cœur des bikers.

Nicolas et son Shovelhead en Vidéo : Une Ode à la Liberté
Envie de voir la bête en action ? Nicolas a mis tout son cœur dans une vidéo où son Shovelhead rugit comme un hymne à la route. Chaque coup de gaz, chaque détail de cette machine raconte une histoire : celle d’un mec qui vit pour la liberté, les potes, et les virées sans fin. Sur School-o-f-Cool, on célèbre cet esprit, celui des riders qui construisent leurs rêves avec leurs mains et leurs tripes.
Alors, t’attends quoi ? Rejoins la bande, enfourche ta bécane, et viens écrire ton chapitre sur les routes avec nous. Parce qu’ici, le bitume, c’est pas juste un chemin – c’est une façon de vivre.

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